Maintenant tu marches dans Paris tout seul parmi la foule
Des troupeaux d’autobus mugissants près de toi roulent
L’angoisse de l’amour te serre le gosier
Comme si tu ne devais jamais plus être aimé
Si tu vivais dans l’ancien temps tu entrerais dans un monastère
Vous avez honte quand vous vous surprenez à dire une prière
Tu te moques de toi et comme le feu de l’Enfer ton rire pétille
Les étincelles de ton rire dorent le fond de ta vie
C’est un tableau pendu dans un sombre musée
Et quelquefois tu vas le regarder de près

Nu loop je door de Parijse drukte heel alleen
Kudden loeiende stadsbussen rijden langs je heen …

Dankzij Paul Claes’ vertaling ontdek ik eindelijk Zone van Guillaume Apollinaire. Dit honderd jaar oude gedicht is wonderlijk rauw, sentimenteel, origineel. Krijgt een dichter het echt uit zijn pen, dat cliché: L’angoisse de l’amour te serre le gosier? Maar hoe treffend dan plotseling dat beeld: het schilderij in een somber museum. Om nog te zwijgen over de onthutsend charmante combinatie: kubisme/katholicisme. Ah, ergens in Parijs op een bankje een beduimeld pocketexemplaar van Alcools te zitten lezen!